On se réveille tôt à Haïti. Après la douche et le café, il nous faut trouver un téléphone pour les premiers contacts. Dieu nous récupère à 9H. C'est un luxe, aujourd'hui nous aurons une voiture avec chauffeur. Pas tout à fait dans notre budget. 3 rendez-vous sont calés pour cette première journée. Difficile d'estimer une heure d'arrivée précise, les temps de trajet à Port-au-Prince sont liés aux bouchons fréquents. (Nous le vérifierons en fin d'après midi ) Pierre Antoine Colas, volontaire Fidesco dirige l'Ecole Professionnelle Saint Joseph Ouvrier.
Une centaine de lycéens vont effectuer leur rentrée scolaire la semaine prochaine. Les premières impressions haïtiennes que nous recueillons sont celles d'un français qui a décidé d'offrir deux années de sa vie avec sa famille, épouse et enfants à la population haïtienne.
Pour lui pas de mirobolant salaire d'expat, mais une indemnité qui lui permet de vivre correctement sachant que son épouse travaille également.
Nous sommes dans le quartier vallonné de Canapé Vert où la famille s'est installée en immersion totale. C'est Claire, autre volontaire il y a quelques années qui nous a mis en contact.
Elle a également fait le lien avec Dominique Saint-Lôt de la Maison de Charité à deux cents mètres de l'école, voulue par Marthe Robin qui vécut un demi-siècle alitée, paralysée sans s'alimenter. Quelques centaines de mètres à parcourir.
Dominique nous reçoit très chaleureusement dans ce beau lieu de retraite avec une vue exceptionnelle, depuis la terrasse, sur la baie de la capitale.
Dominique nous reçoit très chaleureusement dans ce beau lieu de retraite avec une vue exceptionnelle, depuis la terrasse, sur la baie de la capitale.
Elles sont 18 laïques au sein de cette communauté. Un groupe d'une cinquantaine de personnes, des couples, sont attendus en milieu d'après midi. En cuisine, on s'affaire déjà pour préparer le dîner, au menu de sera le bouillon, l'un des plats traditionnels haïtiens, un bouillon riche en viande, légumes, et épices. Nous n'avons pas eu le temps de déjeuner ou plutôt de dîner, dit on ici pour le repas de midi....comme en Belgique.
Ce qui nous étonne aussi, dès midi on se dit « Bonsoir ». Nous sommes interrompus dans la rédaction de notre blog par l'annonce des attentats parisiens dont Le Bataclan et son terrible bilan. Nous sommes en état de choc. Le danger n'est pas forcément à 7000 km même si des tirs ont encore retenti avant notre arrivée à Petionville, toute proche. .
Nous avons du mal à croire ce que nous lisons sur les premiers communiqués. Mais reprenons le cours de notre journée...Nous devons retrouver à présent Kesler Bien-Aimé, photographe et sociologue. Il a consacré un livre à Jean-Jacques Dessalines, fondateur de la patrie haïtienne. François Hollande a paraît il eu quelques difficultés à prononcer correctement son nom lors de sa visite au printemps dernier.
Il a également publié un ouvrage sur les affiches des dizaines de candidats en campagne pour la présidentielle, il y a 10 ans qui s'entre-déchirent littéralement déjà sur les murs, alors que les résultats du premier tour de l'élection 2015 ne sont pas encore connus plusieurs jours après le scrutin.
Nous avons du mal à croire ce que nous lisons sur les premiers communiqués. Mais reprenons le cours de notre journée...Nous devons retrouver à présent Kesler Bien-Aimé, photographe et sociologue. Il a consacré un livre à Jean-Jacques Dessalines, fondateur de la patrie haïtienne. François Hollande a paraît il eu quelques difficultés à prononcer correctement son nom lors de sa visite au printemps dernier.
Il a également publié un ouvrage sur les affiches des dizaines de candidats en campagne pour la présidentielle, il y a 10 ans qui s'entre-déchirent littéralement déjà sur les murs, alors que les résultats du premier tour de l'élection 2015 ne sont pas encore connus plusieurs jours après le scrutin.
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